vanitas vanitatum...Où, le Figaro nous explique le grande imposture des médailles en chocolat

Dans un article intitulé : La Légion d'honneur, une rosette à faire pâlir d'envie, le Figaro nous dévoile (enfin pour les sots et les vaniteux de ce monde - et il y en a !!!) les dessous peu glorieux d'une décoration qui semble n'avoir jamais valu grand chose (à part peut être sur le champs d'honneur) et que de l'aveu même de son créateur, le nain insulaire originaire de Corse himself...(oui chaque époque minable semble placée sous le signe de la petite taille)...,ne valait rien de plus qu'un hochet de vanité : "...Vous les appelez les hochets, mais c'est avec les hochets que l'on mène les hommes. »


L'article précité n'est pas avare d'anecdotes de divers membres de cabinets ministériels décrivant la façon très "noble" qu'ils avaient de distribuer aux fât la sucrerie qu'ils attendent tous en bavant : "...« Au ministère, cela se passait de façon très simple. Vous avez des suggestions ! nous demandait-on en réunion de cabinet. Chaque conseiller donnait sa liste. Ce serait bien de faire plaisir à Untel. Cela pourrait nous aider que X ait quelque chose. Après, les noms étaient proposés au ministre - explique ce conseiller -, certains méritaient d'être sélectionnés mais, pour le reste, on faisait du remplissage, on récompensait ou on fidélisait. »



Tout cela se passe évidemment de commentaires...pour ma part je vous la laisse comme ceux qui ayant un vrai sens de l'honneur ont su la refuser. Pour conclure je ne peux citer que Jules Renard qui disant jadis (ces propos définitifs et merveilleusement justes) : ".. qu'en France, le deuil des convictions se porte en rouge et à la boutonnière »