vendredi 22 décembre 2006

Thomas GOISQUE : Le photographe au regard à la "KESSEL" et au Reflex à la main !

Thomas GOISQUE est pour moi, un immense photographe ! On me dira qu'il n'est pas encore très connu du grand public, mais pour ceux que la photographie intéresse un peu il est porteur d'un enchantement du monde qui fait plaisir à regarder par les temps qui courent.

Baroudeur exemplaire, curieux de la vie et des hommes, amoureux de l'aventure, "globe trotter" hallucinant, il nous propose à travers son Oeuvre déjà importante des instantanés d'un monde qui rit et qui souffre, d'enfants magnifiques où qu'ils se trouvent et d'hommes aux vies marquées. Si j'ose le comparer à l'immense Joseph KESSEL, c'est sans doute pour sa capacité à rencontrer des gens extraordinaires partout où il passe tout en posant un regard bienveillant sur une humanité plus que composite. Ce que KESSEL faisait avec son stylo, Thomas GOISQUE le fait avec son appareil photo...il est bien dommage que ces deux là ne fusent pas de la même génération !!!!!! (On trouvera ICI un autre portrait de ce grand photographe)

Tout a vraiment commencé avec le livre de photos : Bosnie - hiver 95 - Journal de marche d'un casque bleu appelé

Thomas Goisque a 24 ans lorsqu'il termine ses études à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris dans la section photographie. Son « grand projet de fin d'études » le conduit en Indochine où il rencontre en mars 1993 de jeunes appelés servant au sein des Nations-Unies au Cambodge. Il n'oubliera pas leur enthousiasme, leur abnégation et leur efficacité. Incorporé en décembre 1993 comme photographe du gouverneur militaire de Paris, il signe un acte de volontariat pour les actions extérieures et rejoint le 7e bataillon de chasseurs alpins . Sergent, conducteur VBL et opérateur
radio du capitaine commandant la 1re compagnie, il sert alors pendant l'hiver 1995 au 5e bataillon d'infanterie de montagne de Sarajevo engagé sur le mont Igman, objectif majeur des forces bosniaques.

Thomas Goisque est lauréat du prix Marc Flament 1995.









Après la Bosnie, c'est le Vietnam et le Cambodge qui l'attirent durant de longs mois. Il publiera un superbe livre de photos au profit de l'association Les enfants du Mekong.




















L'aventure vietnamienne se poursuivra par un pari fou, celui de relier Saigon à Saint-Malo à bord de la Jonque SAO MAI (l'étoile du matin)


Le baroud ne s'arrete jamais avec lui !

L'Afrique, ou plutôt le tour de l'Afrique et de ses grands ports donnera Nouvelles d'AfriqueVoir en ce sens le site consacré à cette expédition : Portes d'Afrique



















Ensuite, entre deux ou trois petits barouds sans importance majeure, il s'envolera pour l'Irak, pays qu'il sillonera sous les balles et duquel il nous rapportera le livre IRAK ANNEE ZERO. Pour l'anecdote, (et parceque Thomas GOISQUE est souvent très modeste sur les risques qu'il prend), les journalistes qui le remplaceront sur le terrain se nomment CHENOT et MALBRUNOT !!!!

Puis ce sera la marche forcée SOUS L'ETOILE DE LA LIBERTE de Sylvain tesson dont nous vous avons déjà parlé dans notre rubrique aventure (ici).
















Thomas Goisque nous fera découvrir ensuite l'Etoile du sud marocain dans un livre très beau et très doux sur une région peu connue.












si vous voulez offrir du bonheur et un beau livre pour les fêtes...offrez un livre de photos de Thomas Goisque !!!!

(Thomas Goisque est diplômé de l’école des Arts décoratifs de Paris en photographie. Il collabore régulièrement avec la presse magazine et a déjà publié plusieurs ouvrages dont De Saïgon à Saint-Malo (Transboreal, 2000), Nouvelles d’Afrique et Sillage d’Afrique (Gallimard, 2003), Irak, année zéro (Gallimard, 2004) et Souss-Massa-Draa, l’étoile du Sud marocain (Gallimard, 2005).

SOYEZ PATIENT! UN NOUVEAU LIVRE EST PREVU EN 2007 !!

En attendant le Drapeau de fumée vous souhaite un très joyeux Noel et une très sainte année !

mercredi 20 décembre 2006

GAMIN ! allez viens, c'était pour rire, gamin !!!!


Ecoutez le grandiose C'était pour rire gamin ! en version remix

lundi 18 décembre 2006

Un catholique ne négocie pas le respect de la vie !!!!

Pour les catholiques qui croyaient (à tord) que le FN étaient un relais acceptable pour leur foi... lire les derniéres sorties de ce parti sur l'avortement ICI


Ainsi, pour un catholique la marge de manoeuvre est très simple ! la doctrine sociale de l'Eglise est TRES TRES claire...il y a des sujets non négociables...dès lors Le Drapeau de fumée appelle à la formation du seul parti possible pour les catholiques, UN PARTI FONDE UNIQUEMENT SUR LA DOCTRINE SOCIALE DE L'EGLISE !!!

CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

NOTE DOCTRINALE
concernant certaines questions sur
l’engagement et le comportement
des catholiques dans la vie politique

(version intégrale ici)


"...Quand l’action politique est confrontée à des principes moraux qui n’admettent ni dérogation, ni exception, ni aucun compromis, l’engagement des catholiques devient plus évident et se fait lourd de responsabilités. Face à ces exigences éthiques fondamentales auxquelles on ne peut renoncer, les chrétiens doivent en effet savoir qu’est en jeu l’essence de l’ordre moral, qui concerne le bien intégral de la personne. Tel est le cas des lois civiles en matière d’avortement et d’euthanasie (à ne pas confondre avec le renoncement à l’acharnement thérapeutique qui, même du point de vue moral, est légitime), qui doivent protéger le droit primordial à la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle. De la même manière, il faut rappeler le devoir de respecter et de protéger les droits de l’embryon humain. De même, il faut préserver la protection et la promotion de la famille, fondée sur le mariage monogame entre personnes de sexe différent, et protégée dans son unité et sa stabilité, face aux lois modernes sur le divorce: aucune autre forme de vie commune ne peut en aucune manière lui être juridiquement assimilable, ni ne peut recevoir, en tant que telle, une reconnaissance légale. De même, la garantie de liberté d’éducation des enfants est un droit inaliénable des parents, reconnu entre autre par les Déclarations internationales des droits humains. Dans cette même ligne, il faut penser à la protection sociale des mineurs et à la libération des victimes des formes modernes d’esclavage (que l’on pense par exemple à la drogue et à l’exploitation de la prostitution). On ne peut exclure de cette liste le droit à la liberté religieuse et le développement dans le sens d’une économie qui soit au service de la personne et du bien commun, dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité, qui veut que «les droits de toutes les personnes, de toutes les familles et de tous les groupes, et que l’exercice de ces droits, soient reconnus»[21]. Enfin, comment ne pas voir dans ces exemples le grand thème de la paix. Une vision irénique et idéologique tend parfois à donner un sens profane à la valeur de la paix, tandis que, dans d’autres cas, on se limite à un jugement éthique sommaire, oubliant la complexité des raisons en question. La paix est toujours «œuvre de la justice et effet de la charité»[22]; elle exige le refus radical et absolu de la violence et du terrorisme, et elle requiert un engagement constant et vigilant de la part de ceux qui ont une responsabilité politique..."

dimanche 17 décembre 2006

3ème Dimanche de l'Avent

Quel superbe figure biblique que ce Jean le Baptiste !!

lectures du jour (missel de 1962).



Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.

Réjouissez-vous dans le Seigneur en tout temps; je le répète, réjouissez-vous.
Que votre modération soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,19-28.

Et voici le témoignage que rendit Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander: "Qui êtes-vous?"
Il déclara, et ne le nia point; il déclara: "Je ne suis point le Christ."
Et ils lui demandèrent: "Quoi donc! Etes-vous Elie?" Il dit " Je ne le suis point" " Etes-vous le prophète?" Il répondit " Non"
"Qui êtes-vous donc", lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. "Que dites-vous de vous-même?"
Il répondit: "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe."
Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens.
Et ils l'interrogèrent, et lui dirent: "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète?"
Jean leur répondit: "Moi je baptise dans l'eau; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
C'est celui qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure."

Cela se passait à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait.

samedi 16 décembre 2006

Manifeste en faveur de la messe tridentine

Manifeste publié dans Le Figaro :


Par René Girard, de l'Académie ­française ; Michel Déon, de l'Académie ­française ; Bertrand Collomb, de l'Institut ; Jean Piat, comédien ; Claude Rich, comédien ; Jean-Laurent Cochet, comédien et metteur en scène ; François Ceyrac, ancien président du CNPF ; Charles Beigbeder, chef d'entreprise ; Jean-François Hénin, chef ­­­
d'entreprise ; Jean-Marie Schmitz, cadre ­dirigeant, président de la faculté libre de droit, d'économie et de gestion (faco) ; Raphaël Dubrulle, cadre ­dirigeant ; Jean François, président ­­­­ d'honneur du groupe Lafarge ; Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune ; Jean Raspail, écrivain ; Jean des Cars, historien ; Denis Tillinac, écrivain et éditeur ; Robert Colonna d'Istria, écrivain ; Isabelle Mourral, président ­­ d'honneur des écrivains catholiques ; Jacques Heers, professeur ­ d'université, historien, ancien directeur des études médiévales à l'université Paris­­-IV Sorbonne ; Alain Lanavère, maître de conférences à l'Institut catholique de Paris ; Jean-Christian Petitfils, historien et écrivain ; Yvonne Flour, professeur à l'université Paris I, vice-président du conseil scientifique ; Jacques Garello, professeur émérite à l'université Paul-Cézanne, Aix-Marseille III ; Jean-Didier Lecaillon, professeur des universités (Panthéon-Assas) ; Catherine Rouvier, maître de conférences à l'université de Sceaux, avocat ; Patrick Louis, professeur à l'université Lyon III, député européen ; Jean-Yves Naudet, professeur à l'université Cézanne, président de l'Association des économistes catholiques ; Bertrand Fazio, membre de l'Association des économistes catholiques ; Roland Hureaux, écrivain, ancien élève de l'École normale supérieure et de l'École nationale d'administration ; Jean Sevillia, historien et écrivain ; Henry de Lesquen, haut fonctionnaire, ancien élève de l'École polytechnique et de l'École nationale d'administration ; Yvan Blot, haut fonctionnaire, ancien élève de l'École nationale d'administration ; Jacques Trémolet de Villers, avocat à la cour ; Alexandre Varaut, avocat à la cour ; Solange Doumic, avocat à la cour, ancien premier secrétaire de la conférence du stage ; Frédéric Pichon, avocat à la cour ; Francis Jubert, président de la Fondation de service politique ; Anne Coffinier, ancienne élève de l'École normale supérieure, ancienne élève de l'École nationale d'administration, diplomate ; Benoît Schmitz, professeur agrégé d'histoire, ancien élève de l'École normale supérieure ; Marie de Préville, professeur ­agrégé de lettres classiques ; Alexis Nogier, chirurgien, chef de clinique à la Pitié- Salpêtrière ; Philippe Darantière, consultant ; Thierry Boutet, écrivain et journaliste ; François Foucart, écrivain et journaliste ; Philippe Maxence, écrivain, rédacteur en chef de L'Homme nouveau ; Jacques de Guillebon, écrivain ; Falk van Gaver, écrivain ; Mathieu Baumier, écrivain ; Christophe Geffroy, directeur de la NEF ; Anne Bernet, écrivain ; Louis Daufresne, journaliste ; Fabrice Madouas, journaliste ; Hilaire de Crémiers, journaliste.

Nous laïcs, catholiques romains, souhaitons, devant l'émoi médiatique provoqué par une possible libéralisation de la messe grégorienne, témoigner publiquement de notre fidélité, de notre soutien et de notre affection au Saint-Père, Benoît XVI.

1. La constitution Sacrosanctum Concilium du concile Vatican II rappelle : « Obéissant fidèlement à la tradition, le concile déclare que notre Sainte Mère l'Église considère comme égaux en droit et en dignité tous les rites légitimement reconnus, et qu'elle veut, à l'avenir, les conserver et les favoriser de toute manière. » Nous considérons donc comme une grâce la diversité des rites dans l'Église catholique et nous voyons venir avec joie la libéralisation de celui qui fut notre ordinaire, celui de nos parents et de nos grands-parents, et qui a nourri la vie spirituelle de tant de saints.

Nous voulons dire au Saint-Père et à nos évêques notre joie de voir apparaître de plus en plus de communautés paroissiales ou religieuses attachées à la beauté de la liturgie sous ses différentes formes. Nous partageons le constat de celui qui n'était alors que le cardinal Ratzinger : « Je suis convaincu que la crise de l'Église que nous vivons aujourd'hui repose largement sur la désintégration de la liturgie ». (Ma Vie, Fayard, 1998.)

2. « Promouvoir la restauration de l'unité entre tous les chrétiens, c'est l'un des buts principaux du saint concile oecuménique de Vatican II. Une seule et unique Église a été instituée par le Christ Seigneur », affirme l'introduction du décret Unitatis Redintegratio.

C'est dans cet esprit décrit par le concile que nous avons accueilli avec joie la création de l'Institut du Bon Pasteur et que nous prions et espérons que tous ceux qui se sont éloignés de la pleine communion suivent ce même chemin de réconciliation.

3. Nous sommes choqués par l'idée qu'un catholique puisse être inquiet de la célébration de la messe qui fut celle que célébrèrent le Padre Pio et saint Maximilien Kolbe. Celle qui a nourri la piété de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et du bienheureux pape Jean XXIII.

Nous savons que l'Église est composée d'hommes et de femmes, et que des propos critiquables et parfois insultants ont pu être échangés « parfois par la faute des personnes de l'une et de l'autre partie » (Unitatis Redintegratio, 3).

Nous demandons à Dieu de « pardonner nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».

Nous mesurons combien est difficile le gouvernement de l'Église et combien est lourde la charge de notre Saint-Père le Pape, comme est exigeante celle de nos évêques.

Nous souhaitons afficher par ce texte notre soutien total à Benoît XVI qui, après Jean-Paul II le Grand et dans la longue et magnifique chaîne des successeurs de Pierre, continue de travailler avec humilité, courage, intelligence et fermeté à la nouvelle évangélisation.

vendredi 15 décembre 2006

Decroissance, une idée de gauche ???

ATTENTION (âmes sensibles) IDEES DE GAUCHE !!! (mais pas forcément idiotes...pour une fois !)

Et si la décroissance nous aidait à croître ?

Et si pour changer nous passion de la croissance à la décroissance pour continuer à croître ? Oui, il faut bien le reconnaître nos sociétés développées se trouvent aujourd’hui devant un dilemme qui peut s’exposer ainsi : Toujours plus de croissance vers l’abîme ou moins de croissance pour continuer à croître. C’est en tout cas la thèse intéressante développée par certains économistes comme Jacques GENEREUX auteur de La dissociété (Seuil, octobre 2006) ; de Serge LATOUCHE dans Le pari de la décroissance (Fayard, octobre 2006) ou encore de Nicolas RIDOUX qui nous propose La décroissance pour tous (Parangon, 2006).




Au départ le constat est simple, le PIB mondial qui était de 6000 milliards de dollars en 1950, a été multiplié par 7 en 50 ans pour atteindre aujourd’hui (enfin en l’an 2000) 43000 milliards de dollars. Ce résultat est obtenu par le culte quasi incontestable de la croissance à tout prix. En effet, remettre en cause la croissance paraît insensé, et pourtant, il convient aujourd’hui de se demander vers quelle but nous allons et quelle est la finalité de la croissance.

Ainsi pour Serge LATOUCHE : « Notre modèle économique, fondé sur l’expansion permanente, la croissance pour la croissance, n’intègre pas la finitude de notre planète. Si toute la population du monde consommait autant que les français, nous aurions besoin de trois planètes ». Pour lui, loin de se référer au model alternatif de développement durable qu’on nous propose et


qu’il qualifie allègrement de « fumisterie », il est temps d’opérer un changement radical, à savoir : « Organiser la décroissance, refuser le primat de l’économie sur les autres aspects de la vie et se recentrer sur les valeurs qui fondent notre humanité ».


Jacques GENEREUX relève également toute l’ambiguïté du concept de développement durable en ce « qu’il ne dit rien sur ce qui doit durer » ! Dans la dissociété, il définit cette finalité à atteindre comme : « la capacité offerte à tous les hommes de concilier toujours mieux leur désir de s’épanouir et celui de bien vivre avec les autres ». Pour lui, cette dissociété se caractérise par : « l’isolement qui nous dresse les uns contre les autres dans le culte de la performance individuelle, d’où l’angoisse, la souffrance psychique et la peur qui nous amènent à nous réfugier dans une frénésie de consommation afin de compenser une frustration née du manque de liens ». Lui aussi nous propose donc d’entrer dans une démarche de décroissance générale, notamment dans la décroissance de certaines consommations matérielles au profit d’une croissance de biens relationnels (éducation, santé, enseignement, culture…etc.).

Voici quelques pistes intéressantes pour une réflexion plus large sur notre époque et sur notre devenir.

mercredi 13 décembre 2006

Une réflexion de plus sur le régime Pinochet


Trouvé sur le très bon Forum Catholique
un article/ avis/analyse catho sur les années Pinochet et sur les conséquences mitigées au plan catholique de son régime !

ce post permettra utilement de compléter mon humeur précédente et contribue à la recherche de la vérité.

JE CITE:


"Je lis les avis de condoléances éplorées unanimes, semble-t-il, à propos du décès du général ex-président putchiste Augusto Pinochet.
L'histoire jugera, elle a commencé à le faire d'ailleurs.
Mais il est un point qui appelle clarification sur le Forum "catholique", je souligne l'adjectif.
Charles de Gaulle, avec ses ombres, le roi Baudouin furent incontestablement des Chefs d'État catholiques (Pour de Gaulle je ne vois pas en quoi, mais bon , note du Drapeau de Fumée). Je n'en dirais pas autant de l'ancien président, chef de junte, chilien :
- sa politique brutale fut assez vite hostile envers nombre de catholiques eux-mêmes
- l'épiscopat chilien, assez bienveillant au départ, a pris ses distances de plus en plus nettement à l'égard du régime
- le personnel politique catholique, démocrate-chrétien, a évolué de même de la proximité avec la Junte à l'opposition déclarée
- cette hostilité croissante entre l'Église et le régime militaire s'est traduite par de nombreuses agressions du régime contre l'Église, des tentatives de discréditer la Hiérarchie ; la visite de Jean-Paul II n'est en aucune manière un blanc-seing ou un satisfecit : une étude un peu attentive le montre aisément
- plus grave, le régime militaire allié des États-Unis a systématiquement favorisé les mouvements néo-pentecôtistes venus des USA pour miner l'influence de l'Église catholique. L'implantation de ce type de néo-protestantisme, en pleine expansion même au Chili quoique de façon plus modeste qu'ailleurs en Amérique latine, doit beaucoup au général Pinochet et à l'argent américain.
- le régime militaire a allègrement violé, non seulement les droits de la personne humaine défendus par la Tradition catholique immémoriale (Néron a-t-il été canonisé à notre insu ?), mais tout aussi gravement méprisé les principes de la doctrine sociale de l'Église qui remonte, chaque traditionaliste le sait, à Léon XIII (1891).

Si l'on s'en tient au strict aspect catholique, le bilan de l'ex-président chilien est des plus mitigés. On peut fort bien être réticent à l'égard de l'actuelle présidente dont le pseudo-socialisme cache un libéralisme économique et surtout philosophique des plus pernicieux, sans pour autant tresser hâtivement tant de couronnes à un personnage pour le moins contrasté. Sachons raison garder.

L. Perrin

nb. ma "science", toute relative, en la matière doit presque tout à un mien étudiant chilien qui a rédigé un imposant mémoire sur les rapports entre l'Église et les Pouvoirs au Chili de 1970 à 1990".

mardi 12 décembre 2006

Pinochet : 3000 morts ! contre des millions de victimes !


Ici, nous ne sommes ni pour ni contre Pinochet (pour les nostalgiques voir le site d'ILYS ) mais le concert de veulerie bolchevique ne manque pas de nous écoeurer au dernier degré en ces jours de funérailles militaires (les plus belles) à défaut de funérailles nationales (merci Bachelet !! pas le grand maigre chanteur aux bras écartés, non, la passionaria gauchiste amie de notre Ségo à nous !!!!!!!).

Il serait temps que des historiens sérieux, s'il en existe encore, disent haut et fort ce que furent les merveilleuses années du grand démocrate bolchevique Allende (pleuré par le monde entier- nous avons même des rues à son nom dans notre pays !!!) La misère, la débacle économique, des dizaines de milliers de morts dans la faim et la pauvreté la plus complète (il est vrai que c'était pour le bien du peuple !!!)...la vérité doit éclater !!!!!


Non, nous ne sommes pas ici pour la mort des gens et 3000 morts c'est 3000 morts de trop mais arrêtons l'angélisme béat et reprenons notre calculette !!!!

- Union Soviétique : 40 millions de victimes
- Chine : 65 millions
- Vietnam : 1 million
- Corée du Nord : 2 millions
- Cambodge : 3 millions
- Europe orientale : 1 million
- Amérique latine 150 000
- Afrique : 1,7 million
- Afghanistan : 1,5 million

Tous ces chiffres sont volontairement les estimations les plus basses (faudrait pas effrayer le bourgeois !)

Ukraine = combien de morts durant la grande famine (organisée) de 1932/33 ??

on arrête Là ou on continue ??????????????????

alors les 3000 morts de l'ère Pinochet qui font dire à l'inénarable Marie Georges Buffet qu'avec Pinochet s'est éteint un des pires dictateurs de l'histoire...cela en devient presque risible...ou à pleurer !!!

la vérité vous rendra libre...des communistes, ça c'est certain !!!

La statue du courage !


Une belle initiative de Paul Ancelin, maire de Plöermel ( 56 ), l'inauguration d'une statue de Jean.Paul II dans sa commune. Saluons ici son courage car les critiques et les attaques furent nombreuses. Méme si cela n'est pas étonnant de la part de ce maire atypique : ancien St.Cyrien, officier de parachutiste puis sous-préfet d'une ville miniére du nord de la France , rallié au CNI dans les années 80 et maire de ce village breton depuis 1979.

Voir à ce propos l'article du figaro assez clair sur le climat local !!!

dimanche 10 décembre 2006

PINOCHET ha muerto !





Chili : Augusto Pinochet est mort

SANTIAGO (Latinreporters.com) - L'ancien président chilien Augusto Pinochet est mort à 14h15 (17h15 GMT) à l'Hôpital militaire de Santiago.

L'ex-dictateur était âgé de 91 ans. Il avait été hospitalisé d'urgence la semaine dernière à la suite d'un infarctus.

Jean-Pax : le blog !







Il y avait déjà le site de Jean-Pax Mefret disponoble sur le net...nous y trouvons notamment tous les textes des chansons qui sont aujourd'hui nos très beaux souvenir de jeunesse !

aujourd'hui le chanteur d'Occident ouvre son blog...alors le drapeau de fumée salue bien bas son entrée dans la bloggosphère ! amicalement votre.

2eme dimanche de l'Avent

lectures du jour : Missel de 1962

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 15,4-13.

Car tout ce qui a été écrit avant nous l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l'espérance.
Que le Dieu de la patience et de la consolation vous donne d'avoir les uns envers les autres les mêmes sentiments selon Jésus-Christ,
afin que, d'un même cœur et d'une même bouche, vous glorifiez Dieu, le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
J'affirme, en effet, que le Christ a été ministre des circoncis, pour montrer la véracité de Dieu, en accomplissant les promesses faites à leurs pères,
tandis que les Gentils glorifient Dieu à cause de sa miséricorde, selon qu'il est écrit : " C'est pourquoi je te louerai parmi les nations, et je chanterai à la gloire de ton nom. "
L'Ecriture dit encore : " Nations, réjouissez-vous avec son peuple. "
Et ailleurs : " Nations, louez toutes le Seigneur; peuples, célébrez-le tous. "
Isaïe dit aussi : " Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour régner sur les nations; en lui les nations mettront leur espérance. "
Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que, par la vertu de l'Esprit-Saint, vous abondiez en espérance !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,2-10.

Jean, dans sa prison, ayant entendu parler des œuvres du Christ, lui envoya dire par ses disciples :
" Etes-vous celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? "
Jésus leur répondit : " Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez :
les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres sont évangélisés.
Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! "
Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire aux foules au sujet de Jean :
" Qu'êtes-vous allés voir au désert? Un roseau agité par le vent? Qu'êtes-vous donc aller voir? Un homme vêtus d'(habits) somptueux? Mais ceux qui portent des (habits) somptueux se trouvent dans les demeures des rois.
Mais qu'êtes-vous allés (voir)? Voir un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
C'est celui dont il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de vous, pour vous préparer la voie devant vous.

samedi 9 décembre 2006

On est bien, hein TINTIN ???


POUR DIRE DES CONNERIES (OU PAS)
IL VAUT MIEUX ETRE SOCIALISTE



Pascal Sevran - socialiste notoire - a été interrogé par Lionel Paoli pour Var matin / Nice matin dans l’édition de samedi 2 décembre 2006. Le journaliste est revenu sur un passage de son livre “Le privilège des jonquilles” dans lequel il affirmait que “la bite des noirs est responsable de la famine en Afrique“… Sevran lui rétorque, “et alors ? C’est la vérité! L’Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que leurs parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire.“(…)”J’écris ce que je pense. Si des gens bien au chaud dans leurs certitudes ne supportent pas d’entendre ça, eh bien..que les choses soient claires, je les emmerde… Oui, il faudrait stériliser la moitié de la planète!”

Le journaliste a aussi demandé à Sevran si faire l’apologie du tourisme sexuel, sur le plateau de Fogiel ( ONPP début 2006) est une attitude responsable. Il y a une hypocrisie extraordinaire sur cette question, répond Sevran qui note que lorsque Frédéric Mitterrand détaille ses virées dans les bordels homosexuels de Bangkok, personne ne trouve rien à redire. “Et André Gide ? Vous avez lu André Gide ? Moi, ce que je raconte, à côté, c’est de la Bibliothèque rose“.


Sacré Pascal ! il ne faut pas oublier qu'ils formaient une sacrée équipe Tonton, Bousquet et lui !!!

Partout dans le monde des chrétiens sont persécutés


On n'en parle pas ou pas assez, mais les persécutions anti chrétiennes sont désormais quotidiennes...un fantasme d'illuminé ??? voyez plutot l'indispensable page d'actualités du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED)

C'est tout simplement au-delà de ce que vous imaginiez dans vos plus terribles cauchemards !!!!

LIBERTE et INDEPENDANCE...vive la presse maoïste


Je publie ici in extenso la page du site des éditions les ARENES qui publient le livre intitulé :

Almanach critique des médias

C'est beau l'indépendance, l'éthique journalistique et la belle liberté de la presse !!!


Serge July et Nicolas Sarkozy

Chabadabada… chabadabada…

La presse a abondamment glosé sur l’amant de Cécilia Sarkozy. Elle est en revanche beaucoup plus pudique sur les amitiés viriles de Nicolas. Sur les photos exclusives ci-dessous, prises le 30 mars 2005 place du Trocadéro à Paris, et confiées à L’Almanach critique des médias par un de nos complices, on découvre le ministre de l’Intérieur en affectueuse rencontre avec un proche non identifié. Qui est ce mystérieux Bisounours qui enlace le patron de l’UMP ? Patience, vous allez le reconnaître…


Smac.



Avoir un bon copain, voilà ce qui y a d’meilleur au monde !


Comment va le petit ?


Bon, j’y vais, j’ai une bouffe avec Rothschild.


Eh oui, vous l’avez reconnu. Serge July, le patron de Libération. À sa création en novembre 1972, ce quotidien a fait une promesse : « Libération luttera contre le journalisme couché. » Parole tenue : ces documents prouvent que devant le chef de la police, il est bien debout sur ses deux pieds.


RETROUVER CE LIVRE ET BIEN D'AUTRES SUR LE SITE DES ARENES

mercredi 6 décembre 2006

le tube qu'on attendait !!

Non, vous ne revez pas ! (un peu quand même, il ne s'agit que d'une comédie musicale) Manque de chance, nous sommes TRES TRES PREMIER DEGRE!!



mardi 5 décembre 2006

Les clés du bonheur ???

Un nouveau site :











Un superbe blason :


Description :
Les deux clefs croisées évoquent principalement l’apôtre Saint Pierre, Patron de notre Fraternité. Elles rappellent aussi le Saint-Siège, auquel nous lie une fidélité sans faille depuis notre fondation. L’absence de tiare et la couleur du fond cependant distinguent clairement nos armes de celles du Siège apostolique. Le fond bleu, couleur mariale, rappelle que la FSSP est sous la protection de la Mère de Dieu (cf Constitutions §4). Les larmes enfin commémorent les circonstances historiques difficiles de notre naissance : « Qui seminant in lacrimis, in exsultatione metent » (Ps 125, 5) et la triple protestation d’amour de Saint Pierre au Seigneur (Jn 21, 15-17). Ce nombre peut aussi évoquer le triple fondement de notre charisme : fidélité hiérarchique, rectitude doctrinale et liturgie grégorienne.



2 BONNES RAISONS DE FREQUENTER PLUS SOUVENT LA FRATERNITE SACERDOTALE SAINT PIERRE.