vendredi 27 juillet 2007

Toujours plus nul...au pays de rama yade

La colonisation fut une grande faute» mais...

Le président sénégalais Abdoulaye Wade, son homologue français Nicolas Sarkozy et La secrétaire d'Etat française aux droits de l'Homme, Rama Yade, le 26 juillet 2007 à Dakar

(Site 20 minutes) Pascal Rossignol AFP/pool ¦ La secrétaire d'Etat française aux droits de l'Homme, Rama Yade, a fait part de son "émotion" jeudi en accompagnant le président français Nicolas Sarkozy à Dakar, sa ville natale, dans le cadre d'une visite officielle.

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Un mea culpa mais pas trop. Nicolas Sarkozy a reconnu que «la colonisation fut une grande faute» lors de son premier séjour en tant que président français au Sénégal ce jeudi. Un postulat de départ pour ensuite affirmer qu’elle n'était «pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l'Afrique», citant les guerres, les génocides, la corruption, les gaspillages.

«Un crime contre l'humanité»

«Je ne suis pas venu effacer le passé car le passé ne s'efface pas. Je ne suis pas venu nier les fautes ni les crimes car il y a eu des fautes et il y a eu des crimes», a déclaré le chef de l’Etat dans un discours à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. «Il y a eu la traite négrière, il y a eu l'esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l'Homme, un crime contre l'humanité», a-t-il martelé.

Mais «nul ne peut demander aux générations d'aujourd'hui d'expier ce crime perpétré par les générations passées. Nul ne peut demander aux fils de se repentir des fautes de leurs pères». Au-delà de son auditoire, c'est à la jeunesse que Nicolas Sarkozy s'est adressé. «Jeunesse d'Afrique, je ne suis pas venu te parler de repentance», a-t-il lancé. «Je suis venu vous proposer de regarder ensemble, Africains et Français, au-delà de cette déchirure et de cette souffrance (...). Je suis venu vous proposer, jeunes d'Afrique, non de ressasser ensemble le passé mais d'en tirer ensemble les leçons et de regarder ensemble vers l'avenir».

Une façon de recoller les morceaux après son précédent séjour en tant que ministre de l’Intérieur en mai 2006. Nicolas Sarkozy avait alors essuyé les critiques du président Abdoulaye Wade, hostile au pillage des élites africaines.

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