mercredi 31 janvier 2007

Franc-macs ! comme si vous y étiez !!



Retrouvez (via youtube) ICI

(y sont pas mignons les biquets !!!!)

une très bonne série de reportages sur les frères lagratouille !!!!! c'est tordant de bétise, malheureusement on ne peut que se plaindre de leur néfaste influence sur la société !!!


La première condamnation de la franc-maçonnerie par l'Église catholique tombe en 1738 avec la bulle du pape Clément XII Eminenti Apostolatus Specula . Elle est reprise par plusieurs de ses successeurs, dont le pape Léon XIII dans l'encyclique Humanum Genus. En 1917, le code de droit canonique déclare explicitement que l'appartenance à une loge maçonnique entraîne l'excommunication automatique. Et si, sous le pape Jean XXIII une tentative de rapprochement est entreprise, elle ne lui survit pas. Le code révisé de 1983 ne cite plus explicitement la franc-maçonnerie parmi les sociétés secrètes condamnées par la loi canonique. Toutefois, le 26 novembre 1983, une déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi alors dirigée par Joseph Ratzinger (devenu depuis le pape Benoît XVI) a réaffirmé l'interdiction faite aux catholiques de rejoindre la maçonnerie. Cette déclaration a été approuvée par le pape de l'époque, Jean-Paul II.

On risque pas la méningite !!!!


Lilian Thuram dîne avec Royal :

Selon Libé : "
Ségolène Royal a dîné lundi soir avec Lilian Thuram. Au menu de leurs discussions, pas de football, mais le racisme, l'intégration et la société des Antilles, d'où revenait la candidate. Malgré ses passes d'armes sur la «racaille» avec Nicolas Sarkozy, le défenseur central de Barcelone n'entend pas officiellement soutenir la socialiste. «Je ne vais pas dire pour qui voter ou ne pas voter. Ce n'est pas un problème de droite ou de gauche, mais un problème de vivre ensemble», confie à Libération Lilian Thuram, qui, devant Royal, s'est félicité de l'exclusion de Georges Frêche."

samedi 27 janvier 2007

Le mariage est sacré !!


CITE DU VATICAN, 27 jan 2007 (AFP) - Benoît XVI évoque le caractère sacré et indissoluble du mariage

Le pape Benoît XVI a rappelé samedi le caractère sacré et indissoluble du mariage pour l'Eglise, soulignant que son annulation devait rester une exception, lors d'une audience avec les membres du tribunal de la Rote romaine pour l'inauguration de l'année judiciaire.

Le tribunal de la Rote, l'un des trois tribunaux du Saint-Siège et essentiellement un tribunal d'appel, juge notamment les demandes de reconnaissance de nullité des mariages après un jugement en première instance par les tribunaux diocésains.

Dans son discours, Benoît XVI a appelé les membres du tribunal à ne pas "nier l'existence d'un lien conjugal indissoluble" et ainsi à limiter au possible leurs jugements en nullité.

Il leur a demandé de ne pas se laisser "séduire par d'autres voies ou interprétations qui impliquent une rupture avec la tradition de l'Eglise", en allusion à la légalisation dans certains pays de pactes civils ou de mariages homosexuels.

"Ces voies s'éloignent de la véritable essence du mariage" et "sous diverses appellations plus ou moins attrayantes cherchent à dissimuler une contrefaçon de la réalité conjugale", a prévenu le pape.

Benoît XVI a également dénoncé le fait que se soit installée dans "certains milieux ecclésiastiques" l'idée que "des personnes dans une situation matrimoniale irrégulière" puissent avoir besoin d'une "régularisation", "Indépendamment de la validité de leur mariage".

Il a déploré le fait que le mariage soit trop souvent vu comme "une simple formalisation sociale des liens affectifs" et qu'il soit présenté "comme une superstructure légale que la volonté humaine pourrait manipuler à volonté, allant même jusqu'à la priver de son caractère hétérosexuel".

Selon des données rendues publiques par le Vatican, au cours de l'année judiciaire écoulée, les membres de la Rote ont examiné 1.679 cas et ont rendu 262 décisions, parmi lesquelles 69 annulations de mariages.

Les cas examinés par la Rote provenaient de 27 pays différents, l'Italie arrivant en tête avec 128 causes plaidées.

Généralement, l'annulation d'un mariage est prononcée en raison de l'"immaturité affective" d'un des deux époux ou de l'"incapacité pour les conjoints d'assumer leurs obligations conjugales".

jeudi 25 janvier 2007

La liste est longue...il ne faut rien oublier !

Merci IABOC de nous dresser la liste de ce qui fonde notre foi !

mardi 23 janvier 2007

Saint Thomas More...aidez nous !!!!


en ces temps de campagne électorale où le niveau culturel est proche du sous-sol et le niveau de veulerie démagogique est proche du soleil...il est important de se souvenir que le Pape Jean-Paul II a fait de St Thomas More le saint patron des chefs de gouvernements et des hommes politiques !!!

Voilà un saint qui n'est pas près de chômer !!!

Lire le Motu Proprio du pape publié en 2000 ICI

lundi 22 janvier 2007

Notre Dame de Chretienté

Nouveau site pour un grand pélé

vendredi 19 janvier 2007

il y a 214 ans on ne marchait pas pour la vie le 21 janvier (1793 !)

Lire ICI le magnifique testament du Roy de France Louis le XVIeme !

Marche pour la vie (Dimanche 21 janvier 2007)

Ensemble, redisons cette belle prière pour la vie composée par le Pape Jean-Paul II

Et tandis que, peuple de Dieu en pèlerinage, peuple de la vie et pour la vie, nous marchons avec confiance vers « un ciel nouveau et une terre nouvelle » (Ap 21, 1), nous tournons notre regard vers Celle qui est pour nous « un signe d'espérance assurée et de consolation ».

O Marie,
aurore du monde nouveau,
Mère des vivants,
nous te confions la cause de la vie:
regarde, ô Mère, le nombre immense
des enfants que l'on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
des hommes et des femmes
victimes d'une violence inhumaine,
des vieillards et des malades tués
par l'indifférence
ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils
sachent annoncer aux hommes de notre temps
avec fermeté et avec amour
l'Evangile de la vie.
Obtiens-leur la grâce de l'accueillir
comme un don toujours nouveau,
la joie de le célébrer avec reconnaissance
dans toute leur existence
et le courage d'en témoigner
avec une ténacité active, afin de construire,
avec tous les hommes de bonne volonté,
la civilisation de la vérité et de l'amour,
à la louange et à la gloire de Dieu
Créateur qui aime la vie.


Toutes les informations sur cette journée:





Tous les textes importants de l'Eglise sur le respect et la défense de la vie:





Et n'oublions jamais que l'avortement tue environ 200 000 enfants chaque année en France...alors, les droits de l'Homme, le logement opposable, le mariage Homo...l'humanisme républicain c'est bien gentil...mais visiblement on peut exterminer librement, légalement et ouvertement dans ce pays sans que cela ne dérange personne !!!!

Voir aussi notre post précédent sur le sujet intitulé :
Un catholique ne négocie pas le respect de la vie

mardi 16 janvier 2007

La gauche qui souffre !

Un site amusant, plein d'infos sur L'ISF de Monsieur H et de Marie ségo, la SCI de Monsieur H et de Marie- Ségo R, les bons mots de cette dernières...etc. Bref, la France qui souffre et qui donne des leçons...merveilleux


Vérifié sur le site « société.com » (voir en pièce jointe)

N° de Siren : 37755295500025

SCI LA SAPINIERE au capital de 914 694 EUR

Propriétaire : F. Hollande et M.S. Royale



Le nouvel Obs le confirme ICI

Quand le 9-3 vient foutre sa M...dans le 33 !!

Ils sont Djeunes; ils sont de Stain (joli port de pêche !) et quand il déscendent à Bordeaux ça donne ça (Voir à ce sujet l'article de Sud Ouest):

Ailleurs, la presse n'en parle pas ?? c'est normal, vous êtes en France !

dimanche 14 janvier 2007

LES NOCES DE CANA !













Lectures du missel de 1962...premier grand miracle de NS Jésus...et rôle capital de la très sainte Vierge Marie.







Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
12,6-16.


et nous avons des dons différents selon la grâce qui nous a été donnée : soit de prophétie, selon la mesure de notre foi,
soit de ministère, pour nous contenir dans le ministère; celui-ci a reçu le don d'enseigner : qu'il enseigne;
celui-là, le don d'exhorter : qu'il exhorte; un autre distribue : qu'il s'en acquitte avec simplicité; un autre préside : qu'il le fasse avec zèle; un autre exerce les œuvres de miséricorde : qu'il s'y livre avec joie.
Que votre charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien.
Quant à l'amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres, vous prévenant d'honneur les uns les autres;
pour ce qui est du zèle, ne soyez pas nonchalants. Soyez fervents d'esprit; c'est le Seigneur que vous servez.
Soyez pleins de la joie que donne l'espérance, patients dans l'affliction, assidus à la prière,

prêts à subvenir aux nécessités des saints, empressés à donner l'hospitalité.
Bénissez ceux qui vous persécutent : bénissez et ne maudissez pas.
Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie; pleurez avec ceux qui pleurent.
Ayez les mêmes sentiments entre vous; n'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux;




Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 2,1-11.

Et le troisième jour, il se fit des noces à Cana en Galilée; et la mère de Jésus y était.
Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples.
Le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit: "Ils n'ont plus de vin."
Jésus lui répondit: "Femme, qu'est-ce que cela pour moi et pour vous? Mon heure n'est pas encore venue."
Sa mère dit aux serviteurs: "Faites tout ce qu'il vous dira."
Or, il y avait là six urnes de pierre destinées aux ablutions des Juifs et contenant chacune deux ou trois mesures.
Jésus leur dit: "Remplissez d'eau ces urnes." Et ils les remplirent jusqu'au haut.
Et il leur dit: "Puisez maintenant, et portez-en au maître du festin; et ils en portèrent.
Dès que le maître du festin eut goûté l'eau changée en vin (il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient), il interpella l'époux et lui dit:

"Tout homme sert d'abord le bon vin, et après qu'on a bu abondamment, le moins bon; mais toi, tu as gardé le bon jusqu'à ce moment."
Tel fut, à Cana de Galilée, le premier des miracles que fit Jésus, et il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.


PETRUS vin de table officiel des Noces de CANA ! (servi en premier -comme simple vin de table !-durant la première partie du repas de Noce...Quand Jesus à changé l'eau en vin les convives ont enfin pu apprécier un vrai grand vin !!!






samedi 13 janvier 2007

HERALDIQUE ECCLESIASTIQUE






Pour tous les amoureux d'Héraldique, il est un site italien fabuleux qui nous donne une vision quasi exhaustive de l'héraldique pontificale, cardinalice et ecclesiastique en général...un vrai trésor à consulter sur Araldica vaticana : ICI

vendredi 12 janvier 2007

Lorsque la croix devient bénédiction : le martyre d’Etienne et la vie du chrétien


Notre Saint Père le Pape Benoît XVI nous enseigne dans sa Catéchèse du mercredi

ROME, Mercredi 10 janvier 2007 (ZENIT.org) – En évoquant le martyre de saint Etienne, le pape Benoît XVI a souligné que les persécutions font partie de la vie de l’Eglise et que la croix accueillie dans la vie du chrétien devient « bénédiction ».

Le pape a abordé ce troisième point dans sa catéchèse consacrée ce mercredi matin à la figure de saint Etienne.

C’est la cause de son martyre : « Étienne fut condamné à la lapidation. Son martyre est présenté comme modelé sur la passion de Jésus lui-même. Cette mort fut suivie d’une persécution contre les disciples de Jésus, qui, chassés de Jérusalem, devinrent des missionnaires itinérants ».

« Saint Etienne nous parle surtout du Christ, continuait le pape, du Christ crucifié et ressuscité comme centre de l'histoire et de notre vie. Nous pouvons comprendre que la Croix reste toujours centrale dans la vie de l'Eglise et également dans notre vie personnelle. Dans l'histoire de l'Eglise ne manquera jamais la passion, la persécution. Et c'est précisément la persécution qui, selon la célèbre phrase de Tertullien, devient une source de mission pour les nouveaux chrétiens. Je cite ses paroles : ‘Nous nous multiplions à chaque fois que nous sommes moissonnés par vous: le sang des chrétiens est une semence’ (Apologétique 50, 13) ».

Benoît XVI proposait cette actualisation dans la vie du chrétien : « Mais dans notre vie aussi la croix, qui ne manquera jamais, devient bénédiction. Et en acceptant la croix, en sachant qu'elle devient et est une bénédiction, nous apprenons la joie du chrétien également dans les moments de difficulté. La valeur du témoignage est irremplaçable, car c'est à lui que conduit l'Evangile et de lui qui se nourrit l'Eglise. Que saint Etienne nous enseigne à tirer profit de ces leçons, qu'il nous enseigne à aimer la Croix, car elle est le chemin sur lequel le Christ arrive toujours à nouveau parmi nous ».

jeudi 11 janvier 2007

les chiffres du monde réel différents des chiffres "officiels"


Après l'affaire de la manipulation des chiffres de la délinquance dans notre très calme et très sûr pays (voir ICI) ...un nouveau lièvre est soulevé ce matin par la radio EUROPE 1 qui a refait les calculs portant sur le nombre de véhicules incendiés durant la nuit du 31 décembre 2006...et comme on pouvait s'en douter le chiffre définitif est largement supérieur au chiffre "officiel" ICI

mardi 9 janvier 2007

Pauvre France ! (faut pas s'étonner !!!!!!!!)

PARIS, 8 jan 2007 (AFP) - Les catholiques français sont peu pratiquants (sondage)

La moyenne des catholiques prie peu, ne va pas très souvent à la messe, sait par coeur le "Notre Père" et penche pour le mariage des prêtres, selon un sondage CSA à paraître le 9 janvier dans Le Monde des Religions.

Ils sont 55% à se définir comme catholiques parce qu'ils sont nés dans une famille catholique (21% parce qu'ils ont la foi et 14% parce que cela correspond à des valeurs auxquelles ils sont attachés).

Ils sont 8% à assister à la messe ou à des offices religieux "une ou plusieurs fois par semaine", 9% "une ou deux fois par mois", 31% "de temps en temps", 46% pour les cérémonies (baptême, mariage, enterrement) et 8% "jamais".

16% d'entre eux prient tous les jours, 9% une fois par semaine, 26% "de temps en temps" et 17% "exceptionnellement" et 29% "jamais".

Seulement 9% sont engagés dans des activités paroissiales (catéchèse, action humanitaire, groupes spirituels).

Ils sont 88% à connaître par coeur et en entier la prière "Notre Père" et 81% le "Je Vous salue Marie", mais seulement 33% savent que la fête qui correspond à la descente de l'Esprit Saint sur les apôtres est la Pentecôte.

Une grande majorité est "très" ou "assez" favorable au mariage des prêtres (81%) et à l'entrée des femmes dans la prêtrise (79%).

Ils ont une bonne opinion du pape Benoît XVI ("très bonne" 7%, "plutôt bonne" 64%).

Le plus surprenant dans ce sondage est que 52% seulement des gens qui se déclarent catholiques croient que Dieu existe (26% "c'est sûr", 26% "c'est probable"). 10% répondent "c'est peu probable", 7% "il n'existe pas", 30% "je n'en sais rien" et 1% ne se prononce pas.

Ce sondage CSA a été réalisé par téléphone du 18 au 25 octobre 2006 auprès de 1.021 personnes se déclarant catholiques issues d'un échantillon national représentatif de 2.012 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas après stratification par région et catégorie d'agglomération.

lundi 8 janvier 2007

DANTEC...une autre façon de penser ! (??)



LE site de Maurice .G DANTEC ici

l'entrevue de M.G DANTEC au Point :

Le Point, no. 1790
Idées, jeudi, 4 janvier 2007, p. 76

Polémique
Dantec en croisade contre l'Occident maso

élisabeth Lévy


Dans « American Black Box », troisième volume du « Théâtre des opérations » (son Journal, paru chez Albin Michel), l'écrivain exilé au Canada tire au lance-flammes sur notre époque. Catho et techno, réac et futuriste, Maurice G. Dantec n'aime pas grand-chose de ce qui est moderne. Nous ne le savons pas, dit-il, mais nous sommes en guerre : contre l'islam, pas contre les musulmans. Des pages au vitriol qui baladent le lecteur entre ravissement et effroi.

Le Point : La publication de ce troisième tome de votre journal paraît avoir été un parcours du combattant. La tempête dans un verre d'eau déclenchée par vos échanges avec les Identitaires a conduit Gallimard à se séparer de vous. Mais vous avez dû, semble-t-il, faire quelques concessions à votre nouvel éditeur.

Maurice G. Dantec : La publication de ce « TdO-III » a représenté en effet un joli petit parcours bien miné, cependant je me permets de vous corriger : ce n'est pas Gallimard qui s'est séparé de moi, c'est l'inverse, parce que sa volonté de non-publication - sans la moindre justification écrite - était pour moi une insulte. Je n'ai fait aucune concession, sinon techniques et stylistiques, à mon nouvel éditeur. Tout au plus, peut-être, quelques expressions ont-elles été « adoucies », afin d'éviter la nouvelle Justice Spéciale du « Frankistan ».

N'êtes-vous pas tenté de déclencher des polémiques en exprimant vos idées de façon qu'elles soient inaudibles ? La position de proscrit prouverait-elle à vos yeux que vous touchez à la vérité ?

Mes idées sont inaudibles ? Elles sont inaudibles pour les sourds. Ils seront bientôt réveillés par un grand fracas. Si vous cherchez la position de « proscrit », vous devenez un « rebelle » tel que décrit par Muray : un Thierry Meyssan, ou un José Bové. C'est le monde littéraire germanopratin qui m'a banni, après la publication du premier volume du « TdO ». Je lui en suis fort reconnaissant, d'ailleurs, cela m'évite de croiser les écrivaillons et écrivaillonnes nono-fachos ou bobo-trash dans les Salons du livre.

« Raclures de vomitoire gaucho-anar », « étrons sur patte », « salopes californiennes pacifistes », « racaille réviso-islamiste » sans oublier les « hyènes collabos » qui évoquent leurs ancêtres dactylographes : vous pratiquez l'injure - souvent dans le registre scatologique - avec délectation. Votre façon de disqualifier ceux qui ne pensent pas comme vous évoque parfois ces staliniens que vous dénoncez sans cesse. Il ne suffit pas d'être violent pour être Léon Bloy, l'un de vos maîtres. Quelle est la fonction de cette violence ?

Fonction ? La violence que vous décrivez est verbale. Je sais que le Français a perdu depuis longtemps le goût de se battre à fleuret non moucheté, mais en ce qui me concerne la « violence » des mots sert à refléter la violence des FAITS. Qui est l'homme violent, celui qui viole à longueur d'année des filles prépubères dans la cave de sa « cité », ou celui qui va commettre l'erreur fatidique d'oser le traiter de « bête sauvage » ? Il est vrai que, dans notre société du « vivrensembleuh », il faut « rester vigilant » et adopter le point de vue des victimes, je veux dire les vraies, les victimes-de-la-société, les violeurs en série, par exemple.

D'autre part, je me permets de souligner mon obsession maniaque de la cohérence entre fond et forme, entre style et contenu. Il ne s'agit pas, que ce soit bien clair, de construire, de quelque façon que ce soit, cette « cohérence », mais de la laisser surgir, de faire en sorte qu'elle parvienne à l'état écrit, qu'elle s'insinue dans un flux de mots qui d'une certaine manière s'imposent par les multiples facettes de réfraction qu'ils offrent au sens obvie. Je ne cherche pas à imiter Bloy, même si c'est un compliment. En revanche, nous décrivons ce que nous voyons, et le monde d'aujourd'hui (comme le sien, d'ailleurs, nous n'avons fait que suivre la pente) est, me semble-t-il, particulièrement vomitif. A ce titre, l'usage de la scatologie, face à des « penseurs » qui préparent les génocides du futur, ou des « artistes » chargés de la lobotomisation nationale, me paraît quant à moi justifié - et je me retiens.

Quel est le rôle du « Journal » dans votre oeuvre ? Une arme de destruction massive ? La production du minerai que vous enfournez ensuite dans votre chaudière romanesque ?

La production du « Journal » et des romans a quasiment été parallèle dès le départ (j'ai commencé à tenir des notes vers 1995-1996), chaque « monstre » se nourrit de l'autre. Arme de destruction massive ? S'il parvient à détruire les certitudes qui verrouillent les cabinets de toilette de la pensée contemporaine, il aura accompli sa mission.

« La France, aimez-la ou quittez-la », comme disait l'autre. « Je viens en Amérique avec en moi toute la France qui s'est perdue en route », écrivez-vous. En somme, vous la quittez parce que vous l'aimez ?

Je la quitte parce que je l'ai aimée et que je ne peux plus l'aimer, comme une femme qui vous a salement trahi, en se trahissant elle-même. La France que j'aime a disparu, c'est un souvenir, c'est de l'HISTOIRE, c'est ce qui a disparu ou est sur le point d'être anéanti. J'attends avec impatience l'Heure du Jugement pour ce « pays » qui est le fer de lance de l'islamisation de l'Europe, tout en défendant bec et ongles (ahahah) sa fameuse « identité culturelle ». Le CSA et les mosquées salafistes, voilà le futur de ce que j'ai quitté.

« Décrire les désastres produits par le changement des moeurs, telle est la mission du roman », selon Balzac. Le moins que l'on puisse dire est que vous êtes fidèle à cette mission. « L'ère de l'Antéchrist a pour de bon commencé », écrivez-vous. Bref, à vous lire, notre riante époque est particulièrement haïssable. Mais la plupart des grands écrivains se sont bagarrés avec leur époque. Pensez-vous que nous vivons une mutation radicale, et de quelle nature est-elle ?

Une petite liste de tout ce qui nous sépare du siècle de Balzac (qui avait bien sûr raison de se « bagarrer avec son époque », comme tous les autres écrivains, c'est NOTRE mission) :

- Auschwitz.

- Hiroshima/Nagasaki.

- Les technologies électroniques et aérospatiales (unification technique du monde).

- Les technologies chimio-bactériologiques (unification technique du micro-vivant).

- Les technologies eugénistes/génétiques (unification technique du biopolitique).

- Les (très) prochaines nanotechnologies du cerveau (unification technique neurone/silicium).

- Les mass media et le diktat du journalisme.

- Le marxisme comme horizon indépassable de la pensée.

- Le masochisme anti-occidental de l'Occident, les nihilismes qui pullulent comme dans un « bouillon de culture ».

- La déchristianisation.

- L'islamisation de l'Europe, tout particulièrement en France.

- Les religions en kit (ex : Raël).

- Le djihad planétaire.

- Une « Europe » pseudo-« fédérale » alors qu'elle est précisément l'inverse : le plus petit Etat américain a plus de pouvoirs légitimes face à Washington que nos « nations » face à Bruxelles, et je ne parle même pas du papelard informe et involontairement comique qu'on a voulu nous vendre comme « constitution ». Bref, l'autodestruction institutionnelle du continent, l'abandon de son destin, le retour à l'Europe divisée du traité de Westphalie (1648) !

A part ça, comme je l'ai dit : TOUT-VA-BIEN !

Votre pessimisme vous vaut d'être traité de réactionnaire. Dès lors que vous avez un problème avec la Révolution française, peut-être assumez-vous ce qualificatif. Mais n'est-ce pas une impasse qui vous conduit à une nostalgie un peu vaine ? L'Histoire ne revient pas en arrière.

Je n'ai aucune nostalgie puisque je crois à l'Eternel Retour du Christ. Je me considère sans complexe comme, éventuellement, un « réactionnaire » - Bernanos disait que réagir était au moins la preuve que l'on était encore vivant -, mais je préfère l'appellation maistrienne de contre-révolutionnaire, voire d'anti-Lumières. Le « progrès » est une « doctrine pour Belges », disait Baudelaire, je crois, qu'on ne s'étonne pas de la localisation de la capitale de l'« Europe ». L'Histoire ne revient pas en arrière ? Ah ? Il me semble pourtant que c'est ce qu'elle fait depuis la Révolution française, justement, un retour vers le chaos primitif des sociétés paganistes et sacrificielles. Etre pour l'Evolution de l'Homme dans le Monde Créé par Dieu, cela ne signifie pas être pour le « progrès » des masses abruties dans des républiques bananières sans bananes.

Vous jetez le bébé démocratique avec l'eau du bain égalitariste, le bébé universaliste avec l'eau du bain sans-frontiériste, le bébé des droits de l'homme avec l'eau du bain droit-de-l'hommiste : ne faudrait-il pas au contraire sauver ce qui, dans la modernité, a constitué un progrès de la liberté ?

La « modernité » a constitué fort peu de progrès de la liberté : totalitarismes divers et variés, idéologies de tinette, génocides en vrac, nihilismes de toutes origines, eugénisme social - pour ne pas dire socialiste -, bêtise démocratique élevée au rang de « culture ». Non, je vois très peu de chose à « sauver » des deux derniers siècles, sinon la littérature, la musique et le cinéma. Les « bébés » post-historiques vont avoir peu de chances de survie avec moi.

Que l'illusion de la toute-puissance vous hérisse, on peut le comprendre. Que vous récusiez en bloc la capacité de penser librement (appelée liberté d'expression et d'opinion) dont vous avez hérité est pour le moins discutable.

La « liberté d'expression » m'intéresse assez peu s'il s'agit de la liberté des vaches de regarder passer les trains en ruminant, juste avant l'abattage. On alphabétise beaucoup dans les dictatures communistes, c'est à se demander pourquoi. La liberté n'est pas un « droit ». Elle ne s'octroie pas. La Liberté est un état qui se conquiert. Aussi, la « recherche de l'autonomie humaine » n'est pas une invention de la pseudo-« Renaissance », elle date de bien avant, des Grecs, tout comme des scholastiques médiévaux. Ce qui est nouveau, avec la modernité, justement, c'est que cette « autonomie humaine » est désormais détachée de toute puissance transcendante, elle n'est plus cette « liberté au service d'une liberté plus grande », elle est désormais autocentrée et devient dès lors une niche pour tous les nihilismes idéologiques qui travestiront Dieu, sous toutes les formes possibles.

Reste que vous vous en prenez à la démocratie en tant que telle, comme si la participation de tous aux affaires de la cité était « ontologiquement » la cause du désastre.

Je ne m'en prends pas à la démocratie en tant que telle, ou plutôt si, mais sous un angle bien particulier. Je ne défends les démocraties que contre elles-mêmes. Qu'est-ce que cela signifie ? Un, que je peux reconnaître à la démocratie - telle que conçue par les Pères fondateurs de la République américaine ou par ceux de la cité d'Athènes - un rôle non négligeable dans la représentation politique et civique des individus et des communautés. Deux, le problème est que cette formalisation politique de la liberté devient une idéologie qui consiste à faire de la « démocratie » un immense entrepôt de stockage de « droits », individuels ou collectifs, en tout genre, et qui souvent ne peuvent cohabiter, car ils ne sont plus tenus par l'authentique exigence de la liberté, c'est-à-dire celle de la foi. Les antiques monarchies chrétiennes présentaient à bien des titres des structures plus « démocratiques » que les systèmes modernes, souvent laïques, qui s'attribuent ce titre, comme l'Europe par exemple. Il est à noter, c'est assez drôle tout de même, que les Parlements fonctionnaient plutôt bien sous les régimes royaux et que la première action des « révolutionnaires », soi-disant « démocrates », aura été chaque fois d'entraver, de contrôler ou de supprimer le rôle des assemblées représentatives.

En fait, ce que vous déplorez - et à juste raison - est peut-être la disparition du monde des pères. Reste qu'on n'a pas plus le choix entre le père émasculé et le père omnipotent que nous ne sommes condamnés à l'alternative entre Chirac que vous honnissez et Bush que vous admirez.

Pour qu'il y ait, comme vous dites, « alternative », il faudrait qu'il y ait au moins un point, même minuscule, de comparaison ! Chirac-Bush ! ! ! Pourquoi pas Déroulède-Roosevelt ? Ou une R-5 GL avec une Ford Mustang ? Vous avez vraiment le sens de l'humour, au Point.

Vous êtes devenu chrétien ; or l'universel moderne est enfant du christianisme, non ? (« Il n'y a plus ni juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni maître, il n'y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ »). Comment vous débrouillez-vous avec cette contradiction ?

Quelle contradiction ? Relisez les Evangiles en leur entier. Nous ne sommes pas « tous à l'Onu ». Nous sommes tous en Dieu-Christ, quelqu'un saisit la nuance ?

Vous avez, dites-vous, avec l'islam un conflit théologique. mais vous prétendez aussi que l'islam a pour but l'« asservissement général de l'Humanité ». Mais, en ce cas, nous ne sommes pas en guerre contre l'islamisme, mais contre l'islam lui-même. Or, à la différence du communisme auquel vous ne cessez de le comparer, l'islam recueille l'adhésion sincère de ses adeptes. Dans ces conditions, votre distinction entre islam et musulmans n'est-elle pas théorique ? Comment faire la guerre à l'un sans attaquer les autres ?

Le communisme ne recevait pas l'adhésion sincère de ses adeptes ? Nous n'avons pas vécu les mêmes années 70/80 ! L'islam, je le dis dans le livre, est une IDOLÂTRIE DU DIEU UNIQUE. L'islamisme n'est qu'une application orthodoxe de la loi coranique, la mise en pratique systématique des préceptes religieux, éthiques, politiques, de l'islam. On peut néanmoins tout à fait établir une différence très nette entre un musulman qui est prêt à dialoguer avec les « infidèles » et un autre pour qui ces « infidèles » doivent être exterminés ou soumis à l'esclavage. On pouvait être un nationaliste allemand, même en 1940, sans être un nazi. Mais à partir du moment où vous teniez un fusil sur le sol de France, il ne fallait pas vous étonner si vous receviez une rafale tirée par ceux d'en face.

Vous appelez à plusieurs reprises au retour de l'Inquisition. Mais s'il est admis de torturer ou de tuer au nom de la Vérité dont on se pense détenteur, les attentats commis par les islamistes sont légitimes, non ?

D'abord, je souligne que je n'appelle au retour de l'Inquisition que d'une façon métaphorique, et quasiment ironique, mais aussi pour rétablir une vérité historique, ensevelie sous les tonnes de mensonges révisionnistes de la « modernité ». D'autre part, vous confondez deux sphères : celle du Politique (où la « Vérité » est un instrument de souveraineté) et celle de la Vérité en tant que telle, unique et infinie (qui est ontologique et eschatologique). Un « terroriste » est un microcéphale qui se croit investi d'une mission divine et qui, pour cela, devient témoin à charge, juré, juge, avocat, procureur, et au final bourreau. L'Inquisition, Très Sainte, a brûlé bien moins de « sorcières » et d'hérétiques que les tribunaux des congrégations protestantes, et je ne parle pas de ceux qui obéissent à la charia. J'ajoute qu'elle a inventé l'institution du JUGE D'INSTRUCTION, chargé de conduire l'investigation à l'abri des pressions de la procure comme des avocats. Certains dissidents soviétiques auraient très certainement préféré être jugés à Tolède vers 1500 qu'à Moscou en 1938. Toujours cette bonne vieille tentation masochiste anti-occidentale !

Vous avez du mal à admettre que l'opération américaine en Irak est un échec - non seulement en Irak même, mais dans la région, où le poids de l'Iran s'accroît. Peut-être les Américains ont-ils, comme vous l'écrivez, « des couilles ». Pour faire la guerre, il n'est pas inutile d'avoir un cerveau.

L'opération américaine en Irak a surtout été un échec pour Saddam Hussein et son régime, il faudrait voir à ne pas l'oublier, peut-être. Une offensive militaire réussie, la chute d'une dictature, un gouvernement provisoire, une Constitution, des élections libres, un gouvernement élu démocratiquement, 3 000 soldats américains tués en presque quatre ans, l'équivalent des pertes subies en trois heures à Omaha Beach, quel Vietnam ! Les seuls perdants de cette guerre sont les arabes musulmans eux-mêmes, qui apportent la preuve depuis deux ans maintenant, par leurs crimes interconfessionnels, que, sans la présence d'un despote, le monde islamique tend naturellement vers la guerre civile.

Ceux qui disent que cette guerre aura au final apporté plus de chaos que de stabilité dans la région n'ont pas tort, bien sûr. Ce que je dis, quant à moi, c'est qu'il vaut mieux un bon chaos qu'un mauvais ordre. Ceux qui continuent de croire que la Syrie et l'Iran sont en train de jouer un poker gagnant en Irak succombent à l'inévitable épuisement fataliste de l'homme occidental moderne. Au risque de me répéter, je l'affirme de nouveau : les événements qui se produisent en Irak, en Palestine, au Liban, sous l'influence de Damas et de Téhéran, vont littéralement faire imploser l'aire islamique. Je crois que dans le « TdO » je prévois une guerre civile générale sunnites/chiites dès le premier attentat de Nadjaf, début 2005. Renseignez-vous par exemple sur le sort que font subir les talibans pro-Al-Qaeda aux populations chiites d'Afghanistan. Il ne fallait pas faire mumuse avec les avions dans les tours

Propos recueillis par Elisabeth Lévy

Encadré(s) :

Maurice G. Dantec

1959 : Naissance à La Tronche (Grenoble).

1977 : Obtient le bac pour ne pas désespérer sa mère.

1977 : Fonde le groupe de rock Artefact, qui sera dissous en 1980.

1994, 1995 : Séjours en ex-Yougoslavie.

1995 : « Les racines du mal » (Gallimard).

2000, 2001 : « Le théâtre des opérations. Journal métaphysique et polémique » : t. 1 (« Manuel de survie en territoire zéro ») ; t. 2 (« Laboratoire de catastrophe générale »).

1997 : Départ pour le Canada (émigration définitive, décembre 1998).

2003 : Ses échanges de courrier avec un groupuscule d'extrême droite suscitent les foudres des Identitaires et son départ de Gallimard.

2004 : Conversion au christianisme : baptême le 16 février 2004 ; devient citoyen canadien.

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dimanche 7 janvier 2007

Nathalie !!! (à la demande générale !!!)




version Live...encore plus grand !







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samedi 6 janvier 2007

Epiphanie !

Lectures du missel de 1962

Livre d'Isaïe 60,1-6.

Lève-toi, et resplendis ! Car ta lumière paraît, et la gloire de Yahweh s'est levée sur toi.
Voici que les ténèbres couvrent la terre, et une sombre obscurité les peuples; mais sur toi Yahweh se lève, et sa gloire se manifeste sur toi.
Les nations marchent vers ta lumière, et les rois vers la clarté de ton lever.
Lève tes regards autour de toi, et vois: Tous se rassemblent, ils viennent à toi ; tes fils viennent de loin, et tes filles sont portées sur les bras.
Tu le verras alors, et tu seras radieuse; ton coeur tressaillira et se dilatera ; car les richesses de la mer se dirigeront vers toi, les trésors des nations viendront à toi.
Des multitudes de chameaux te couvriront, les dromadaires de Madian et d'Epha; tous ceux de Baba viendront, ils apporteront de l'or et de l'encens, et publieront les louanges de Yahweh.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,1-12.

Jésus étant né à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, voici que des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem,
disant : " Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Car nous avons vu son étoile à l'orient et nous sommes venus l'adorer. "
Ce que le roi Hérode ayant appris, il fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.
Il assembla tous les grands prêtres et les scribes du peuple, et il s'enquit auprès d'eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent :
" A Bethléem de Judée, car ainsi a-t-il été écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n'es pas la moindre parmi les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple. "
Alors Hérode, ayant fait venir secrètement les mages, s'enquit avec soin auprès d'eux du temps où l'étoile était apparue.
Et il les envoya à Bethléem en disant : " Allez, informez-vous exactement au sujet de l'enfant, et lorsque vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que moi aussi j'aille l'adorer. "
Ayant entendu les paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue à l'orient allait devant eux, jusqu'à ce que, venant au-dessus du lieu où était l'enfant, elle s'arrêta.
A la vue de l'étoile, ils eurent une très grande joie.
Ils entrèrent dans la maison, trouvèrent l'enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils l'adorèrent; puis, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
Et ayant été avertis en songe de ne point retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.