jeudi 8 février 2007

viva el cristo rey !




Dans le dernier numéro de l'excellente revue la Nef (s'abonner ICI) vous trouverez un dossier complet sur l'aventure des Cristeros sorte de chouans sud américains combattant pour la seule gloire du Christ Roi !!! Tout un programme !! c'est palpitant ! et pour prolonger l'étude vous pouvez trouver toutes soetres d'infos sur Wikipedia et d'autres sites ! (ICI et ICI !)


Retrouvez également toute cette épopée dans le livre La véritable histoire des Cristeros, Hugues Kéraly

Présentation de l'éditeur :
Connaissez-vous l'histoire des Cristeros ? C'est une histoire poignante et réelle, remplie de l'espérance chrétienne. De 1926 à 1929, le peuple mexicain, privé de sacrements et du droit de culte, prend les armes pour défendre les droits du Christ-Roi rappelé par le pape Pie XI dans l'encyclique Quas Primas. Nombre d'entre eux, femmes, enfants, hommes seront martyrisés en raison de leur attachement à la foi. Certains ont été béatifiés et canonisés par les papes Jean-Paul II et Benoît XVI.
C'est leur histoire trop longtemps passée sous silence que raconte Hugues Kéraly dans cette nouvelle édition augmentée d'un livre jusqu'ici épuisé. Cette édition bénéficie d'une préface du cardinal Medina Estevez, préfet émérite de la Congrégation pour le cultre divin, le même qui annonça au monde l'élection de Benoît XVI.


La véritable histoire des Cristeros, Hugues Kéraly, Préface du cardinal Medina Estevez, 225 pages, cahier photos

Falk van Gaver dans la revue La Nef, n°173
Qui se souvient des Cristeros ? En 1917, les révolutionnaires mexicains instaurent une Constitution comparable à la Révolution bolchevique de la même année. Les dictateurs, militaires et franc-maçons affichés, entreprennent de « défanatiser » le peuple, c’est-à-dire de le déchristianiser. En 1926, un an après la proclamation du Christ « Roi des Nations » par Pie XI, le général-président Calles décrète une série de lois antireligieuses visant à interdire l’Église et éradiquer le catholicisme. Après avoir épuisé tous les moyens légaux et pacifiques de négociation et d’opposition, dont le boycott économique et la désobéissance civile façon Gandhi, les catholiques mexicains, soutenus seulement par quelques évêques héroïques et le pape, mais entourés de la plus grande partie de leur clergé, sont acculés à la résistance armée. L’épopée cristera commence, pleine de fiorettis sanglants… Les Fédéraux, armés par les États-Unis, mènent aux cris de « Viva el Demonio ! » une guerre de terreur contre les populations civiles qui soutiennent l’insurrection catholique, dans l’indifférence générale du monde. Moisson de martyrs qui tombent en clamant : « Viva Cristo Rey y Santa Maria de Guadalupe ! » Trahie par des clercs en 1929, la guérilla exemplaire aura été invaincue trois ans : par obéissance, les combattants déposent les armes et s’exposent à un long égorgement qui s’étendra jusqu’aux années quarante, tandis que le sinistre Parti révolutionnaire institutionnel étendra sur le Mexique catholique sa chape de plomb athée jusqu’à l’an 2000.
Comme Pie XI, on ne peut lire le récit des exploits cristeros sans pleurer. Aujourd’hui c’est près d’une trentaine de leurs martyrs qui ont été béatifiés ou canonisés par Jean-Paul II et Benoît XVI, prêtres mais aussi militants catholiques laïcs témoignant jusqu’à la mort de la remarquable fécondité de l’action temporelle autonome du laïcat chrétien lorsque ce dernier l’assume jusqu’à la sainteté.

3 commentaires:

hello doc a dit…

quelle reconnaissance tardive et discrète de la part de l'Eglise.Il faut dire que vatican II est mal placé pour critiquer les protestants et la franc maçonnerie américaine. Vive le Christ Roi, l'ennemi de la démocratie laïque.
les franc-maçons de haut vol, les manipulateurs l'ont bien compris.

Anonyme a dit…

Ne critique pas Vatican II.
La critique est bien trop facile...
Dieu nous a donné un Pape, croyons en lui, sinon, qui d'autres pourrions nous bien suivre si ce n'est le Christ lui-même par l'intermédiaire de nos Papes ?
Quand un bateau s'épuise, il faut rester dedans pour colmater les brèches, et non fuir. Le courage, sinon rien.

Anonyme a dit…

Ne critique pas Vatican II.
La critique est bien trop facile...
Dieu nous a donné un Pape, croyons en lui, sinon, qui d'autres pourrions nous bien suivre si ce n'est le Christ lui-même par l'intermédiaire de nos Papes ?
Quand un bateau s'épuise, il faut rester dedans pour colmater les brèches, et non fuir. Le courage, sinon rien.