jeudi 11 octobre 2007

Un cas d'école (pas de commerce, visiblement !)


* Scandale financier à la tête de l'Etat

L’Etat français possédait un superbe bâtiment, dans le XVe arrondissement : 20 000 m² de bureaux, 10 000 d'activité.
L’immeuble a été bradé au groupe américain Carlyle pour 85 millions d’euros en 2003.
L’Etat vient de le racheter cet été au même groupe pour y installer des services des Affaires étrangères. Coût du rachat : 325 millions. 240 millions de plus-value en quatre ans (mais en réalité 1 an), un prix multiplié par quatre : assurément une bonne affaire pour le fond de pension américain fondé par David Rubenstein. Une bonne affaire surtout pour les intermédiaires et les profiteurs français de ce véritable vol commis contre l’Etat.

L’Inspection générale des finances (IGF) – un organisme dépendant du ministère des Finances – s'est penchée sur ce scandale.

Imprimerie Nationale

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Conclusion de l’enquête ? Tout va bien : l’Etat a eu raison d’acheter cet immeuble. Cette opération « a été et demeure une opération de modernisation et de rationalisation dont l'intérêt et, à bien des égards, l'exemplarité sont incontestables ».
L’IGF adresse quand même de nombreux reproches à l'Imprimerie nationale qui a vendu à perte son bien. Autre problème : la promesse de vente date de 2003 et la vente n’a été réalisée qu’en 2006… mais au prix de 2003.
Responsable mais pas coupable, peu importe ce que font les énarques à la tête de l’Etat : le contribuable paiera.

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